Programme pour le thème C5 mardi après midi salle N

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15H40 : n° 749 Compression dynamique du bois

George Jeronimidis
University of Reading
Le comportement du bois en compression à grandes vitesses de déformation est relativement peu connu. La méthode des barres d’Hopkinson a été utilisée pour étudier la réponse mécanique du bois à des vitesses de déformation de l’ordre de 0.01 – 0.001 s-1, soit dans l’axe des fibres soit dans les directions normales à l’axe. Les courbes contrainte-déformation obtenues pour des bois différents (feuillus, résineux) sont comparées en fonction de leurs densités et structure cellulaire.

16H00 : n° 141 Propriétés de zone cohésive et courbe de résistance dans les quasifragiles

Stéphane Morel Christophe Lespine Jean-Luc Coureau Jaime Planas Nuno Dourado
Université Bordeaux 1, US2B (UMR5103)
Les modèles de zone cohésive sont aujourd’hui extensivement employés pour décrire la rupture des matériaux quasifragiles (béton, bois, …). Néanmoins, l’estimation des propriétés cohésives permettant l’ajustement de résultats expérimentaux est une procédure grande consommatrice de temps. Dans ce travail, les connections entre propriétés cohésives et la courbe de résistance sont étudiées et il est montré que ces connections permettent une estimation aisée et rapide des propriétés cohésives.

16H20 : n° 146 Effet d’Échelle dans la rupture quasifragile: étude théorique et simulations MZC

Nuno Dourado Stéphane Morel Marcelo de Moura Gérard Valentin José Morais
CITAB/UTAD
La loi d’effet d’échelle de Bazant décrivant l’effet de la taille des structures entaillées constituées de matériaux quasifragile (béton, bois) sur leurs contraintes nominales est ici revisitée. Il est montré que l’effet de taille est transitionnel entre 3 régimes asymptotiques déterminés à partir des propriétés énergétiques du matériau et de la géométrie de la structure. L’existence de ces régimes est validée à partir de simulations numériques basées sur le modèle de zone cohésive.

16H40 : n° 183 Découplage expérimental et numérique du taux de restitution d’énergie dans le matériau bois

Rostand Moutou Pitti Frédéric Dubois Pop Octavian
Université de Limoges
Une nouvelle éprouvette bois appelée 2MCG (Mixed Mode Crack Growth), permettant une propagation instantanée de la fissure en mode mixte est proposée. Cette géométrie découle d’une combinaison des éprouvettes DCB (Double Cantilever Beam) et CTS (Compact Tension Shear). Grâce à une parfaite synchronisation des outils optiques et de la presse, les forces, les déplacements et les longueurs de fissure correspondantes sont obtenus. Ainsi, les taux de restitution d’énergie expérimentaux découplés sont calculés à l’aide de la méthode de la complaisance et comparés aux prédictions découlant d’un calcul élément finis via l’intégrale indépendante M.

17H00 : n° 413 Caractérisation du comportement adoucissant de l’Epicéa à partir d’essais de fissuration en Mode I

Jean-Luc Coureau Stéphane Morel Christophe Lespine
US2B (Université Bordeaux I/CNRS/INRA)
Cette étude se base sur le couplage associant les expériences et les méthodes numériques (calcul EF). À partir d’essais de fissuration, on détermine les paramètres de la loi cohésive caractérisant l’image de la Process Zone en pointe de fissure; ces derniers décrivent le comportement adoucissant de l’épicéa. On décrit les connexions permettant d’extraire les propriétés mécaniques du bois étudié à partir d’une relation force-ouverture par rétro-analyse numérique.

17H20 : n° 333 Modélisation de la fissuration du bois en fonction des variations d'humidité relative

Myriam Chaplain Gérard Valentin Thibaut Dethan
Unité Sciences du Bois et des Biopolymères (US2B)
La propagation d’une fissure dans le bois est modélisée en tenant compte des variations d'humidité relative HR. Dans le modèle, les propriétés globales du matériau dépendent de sa teneur en eau H moyenne et les caractéristiques locales du fond de fissure dépendent de H d’équilibre. Des expériences de fissuration par fluage ont été réalisées sur du Pin maritime sous diverses HR. L'éprouvette présente une fissuration stable dont l’avancée n’est due qu’à la viscosité du bois dépendante de HR.